Syndrome de l'imposteur : quand la réussite dérange.

Cabinet ReikiSo
22 mai
2 min de lecture

Syndrome de l’imposteur : quand la réussite dérange

Tu obtiens enfin cette promotion, tu signes un nouveau client, ou tu termines un projet important. Tout le monde te félicite, mais en toi, une petite voix murmure :

« Si seulement ils savaient… Je ne suis pas si compétent.e que ça. »

Bienvenue dans le monde du syndrome de l’imposteur !

C’est quoi, exactement ?

C’est ce décalage entre ce que tu accomplis et ce que tu ressens intérieurement. Même en ayant des preuves concrètes de ta réussite, tu te sens illégitime.

Tu attribues ton succès à la chance, à la gentillesse des autres, ou à des circonstances extérieures.

Ce n’est pas de l’humilité. C’est un doute chronique sur ta propre valeur.

D’où ça vient ?

Ce mécanisme touche autant les femmes que les hommes, mais il est souvent plus marqué chez les personnes qui portent une pression invisible : réussir sans déranger, être exemplaire, lisse, parfaite. On y retrouve :

Des croyances limitantes construites dans l’enfance (“Il faut mériter sa place”, “Ne te vante pas”, “Les autres sont meilleurs…”)
Des schémas familiaux ou scolaires où la reconnaissance était conditionnelle
La peur de décevoir, qui pousse à minimiser chaque victoire pour ne pas « trop en faire »

Et après, on fait quoi ?

Si tu te reconnais dans ces lignes, pas de panique. Le syndrome de l’imposteur n’est pas une fatalité. Quelques pistes :

Regarde les faits : note objectivement tes réussites, les retours positifs, les efforts fournis. Pas pour te convaincre, mais pour rétablir la réalité.
Accueille le doute sans le juger : il est là, mais ce n’est pas la vérité.
Parle-en : nommer ce que tu ressens est souvent déjà libérateur. Cela permet aussi de découvrir que tu n’es pas seule.
Célèbre les petites victoires : ce que tu ferais naturellement pour un proche, offre-le à toi aussi.