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La colère

Toujours être en rogne contre quelqu'un ou quelque chose, s'en vouloir d'une situation, être constamment en conflit? La colère cette émotion nécessaire qui nous veut du mal. On en parle ici.



En psychologie, la colère est considérée comme une émotion secondaire, liée à une blessure physique ou mentale, un manque, une frustration et se caractérise généralement par une réaction vive entraînant des manifestations physiques ou psychologiques de la part de la personne concernée, celle-ci pouvant cependant être contenue, voire dissimulée.

La colère, à l'instar de toutes les émotions, n’est donc pas uniquement localisée dans le cerveau humain. Selon une étude publiée par le site EurekAlert!, publié par L’association américaine pour le progrès de la science (AAAS), « la colère provoque des changements profonds de l’état d’esprit des sujets par rapport à différents paramètres psychologiques ».

La colère provoque plusieurs modifications physiologiques et mentales préparant le corps au mouvement et à la réaction. Elle se traduit par une augmentation de l'activité cardio-respiratoire, une accélération du rythme cardiaque et un afflux de sang, notamment dans la partie supérieure du corps, ce qui peut colorer la peau. La respiration devient ample et rapide, ce qui cause notamment la hausse involontaire du volume sonore lors de l'expression de la parole. La colère provoque aussi une contraction involontaire du corps dans son ensemble et en particulier des mains, qui tendent alors à se fermer en poing, ainsi que du visage dont les sourcils se froncent, et les mâchoires se serrent, donnant une expression dure au visage. Les narines se dilatent pour s'adapter à un flux d'air plus important. Le sujet ressent un échauffement de la peau et le besoin d'agir. La colère, cependant, est le plus souvent de courte durée : ses signes s'effacent lorsque l'attention se centre sur un objet neutre et ses effets s'estompent.

Psychologie

Selon l'enquête de la journaliste Christine Baudry, les études de psychologie ont démontré, et expérimentent chaque jour, les effets nocifs de la censure de la colère dite « colère rentrée », qui enferme l'individu dans des zones de non-dits et parasite la relation à soi-même et aux autres. Il existe pourtant des expressions positives de la colère, qu'il est possible d'apprendre, de même qu'il est possible et souvent souhaitable d'accueillir la colère des autres. Pour mémoire, « chez les Inuits, la colère s'exprime toujours en public, les deux adversaires s'insultent, s'injurient, jusqu'à ce que les rires des spectateurs et spectatrices de cette joute, où aucun coup n'est échangé mais où aucun mot n'est censuré, les départagent. »

Si la colère est une forme d'expression licite d'indignation contre l'injustice, elle est parfois incontrôlable. Face à un mal subi, la personne en colère ne se contente pas alors de répondre par un mal équivalent, rétablissant une sorte d'ordre de droit égalitaire, mais rend facilement au centuple le mal qu'elle a subi. Pour Albert Camus, « la révolte est le refus d'une part de l'existence au nom d'une autre part qu'elle exalte. Plus cette exaltation est profonde, plus implacable est le refus. Ensuite, lorsque dans le vertige et la fureur, la révolte passe du tout ou rien, à la négation de tout être et de toute nature humaine, elle se renie à cet endroit ». La colère, lorsqu'elle est aveugle et dévastatrice, devient de la fureur et génère de la peur.

Les différents types de colères

Selon Gonzague Masquelier, psychothérapeute didacticien et directeur de l’école parisienne de Gestalt, l'état de colère chez l'être humain peut se développer selon quatre modes différents:

  • La « colère étouffée » : non déclarée, elle se manifeste chez une personne se définissant comme incapable de se mettre en colère.

  • La « colère rentrée » ou rétro-réfléchie : non exprimée, la personne enferme sa colère en elle.

  • La « colère réfléchie » : liée à une réflexion personnelle, elle est déviée par la personne sur un autre objet que celui qui est lié à sa colère.

  • La « colère hypertrophiée (fureur) » : exprimée dans l'excès et disproportionnée par rapport à sa raison, elle peut entraîner la personne à commettre des actes violents.


Colère et rage

Au niveau de la médecine psychiatrique, la rage est l'état mental le plus extrême du spectre de la colère. Lorsqu'un patient est sujet à la rage, cela se termine lorsque la menace n'est plus oppressante ou que le patient atteint de rage est immobilisé. Des problèmes psycho-pathologiques tels que la dépression augmentent les chances et l'exposition à la rage.

(source: wikipédia)

Avec l'aide de la sophrologie et de l'EFT, la colère pourra être traitée pour être apaisée et vous apprendrez à la canaliser.

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