Deuil périnatal : quand l’attente devient blessure.
- Cabinet ReikiSo
- il y a 6 jours
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Quand l’attente devient blessure : apprivoiser le non-dit dans le deuil périnatal
Il y avait un rêve.
Un prénom peut-être.
Un corps qui changeait.
Des projets. Des espoirs.
Puis, le silence.
Un arrêt brutal, ou discret, mais toujours déchirant.
Le deuil périnatal est une blessure invisible, souvent tue, parfois minimisée.
Et pourtant, elle marque.
Le poids du non-dit
Dans ce type de deuil, il y a ce qui s’est passé… Et tout ce qui n’a pas pu se dire.
Parce que “ce n’était pas un vrai bébé”.
Parce que “ça arrive à beaucoup de femmes”.
Parce que “vous en aurez un autre”.
On ne sait pas quoi dire. Alors on ne dit rien. Mais le parent, lui, reste seul avec ses larmes, son vide et son amour sans destinataire.
Une douleur unique, une émotion universelle
Chaque vécu est différent. Mais ce qui revient souvent, c’est l’ambivalence :
La culpabilité, même irrationnelle
La colère, envers soi, envers le monde médical, envers la vie
Le décalage, entre ce qu’on ressent et ce que l’entourage perçoit
Et surtout… le silence qui enferme
Ce deuil ne prend pas la place d’un autre. Il mérite d’être reconnu, nommé, traversé.
Comment apaiser ce qui ne s’est pas vécu ?
Aucun mot ne répare. Mais certaines choses soulagent :
Nommer l’enfant, l’attente, la perte. Offrir une réalité à ce qui a été.
Créer un rituel, même symbolique : planter une fleur, écrire une lettre, allumer une bougie.
Partager avec des personnes qui comprennent, ou un professionnel qui accueille sans juger.
Se libérer de la norme : il n’y a pas de délai pour aller “mieux”, ni de façon correcte de faire son deuil.
Il n’y a pas de petit chagrin quand le cœur est grand.
Et il n’est jamais trop tard pour donner de la tendresse à cet amour qui n’a pas eu le temps de vivre.
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